Publié dans Economie

Exportation de vanille - Madagascar lorgne sur le marché chinois 

Publié le dimanche, 08 janvier 2023

La contraception moderne gagne un peu plus de terrain chaque jour dans le quotidien des Malagasy, surtout dans les grandes villes. En plus En prospection. Le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine à Madagascar Zhang Wei et son équipe se sont entretenus dernièrement avec le ministre du Commerce. L’idée étant de voir les possibilités d’élargir les échanges commerciaux entre les deux pays et notamment en ce qui concerne les cultures de rente. Une occasion pour le premier responsable du commerce malagasy de promouvoir le produit phare de la Grande île qu’est la vanille.

Ainsi, la discussion était axée sur la vanille et son placement sur le grand marché chinois avec ses 1,4 milliard d’habitants. « Nous sommes le plus grand producteur et le premier exportateur de vanille dans le monde, pourquoi la Chine ne s’approvisionne pas chez nous ? », s’est interrogé le ministre. En effet, les deux pays disposent déjà d’un accord de coopération commerciale et économique, qui est un bon outil de travail, il faut l’utiliser pour promouvoir encore plus nos coopérations et commerces, selon le ministre. Des exportations de vanille de Madagascar vers la Chine équilibreront la balance commerciale entre nos deux pays. « La vanille de Madagascar en gousse, en poudre ou extrait est de meilleure qualité et n’a rien à voir avec la vanilline synthétique », insiste le ministre. De son côté, le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine s’étonne aussi de l’absence des opérateurs économiques chinois dans le secteur vanille. « La gousse de vanille est déjà exportée en Chine mais en petite quantité », selon lui. « Nous ferons en sorte que ce chiffre augmente d’autant que le niveau de vie des Chinois s’améliore et ils sont plus ouverts aux produits de bonne qualité ». rajoute-t-il.

Rencontre B to B

Néanmoins, pour les extraits et poudre de vanille, il faut faire de nouvelles demandes auprès du service de douanes chinois qui n’accepte pour le moment que les gousses de vanille. Le chargé d’affaires chinois a ainsi proposé en premier lieu de prendre contact avec les hommes d’affaires et opérateurs économiques chinois sérieux. Il encourage aussi la partie malagasy de participer aux grandes foires et expositions internationales de la Chine, comme celle de Canton, de Shanghai, et la 3eme édition de la rencontre sino-africaine dont Madagascar sera l’invité d’honneur cette année. Ce sont des opportunités idéales pour promouvoir les produits malagasy dont notamment la vanille selon le diplomate chinois. Ce dernier insiste aussi sur les avantages qu’on peut tirer des e-commerces. Pour rappel, depuis 2015, la Chine est le premier partenaire commercial de Madagascar et la plus grande source d’importations pendant six années consécutives. Selon la Douane malagasy, le commerce bilatéral de marchandises a atteint 3,5 trillions d’ariary (930 millions de dollars US) en 2020, soit 18,1% du commerce extérieur total de Madagascar, une augmentation de 2 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Les importations de Madagascar en provenance de Chine ont atteint 810 millions de dollars, tandis que les exportations de Madagascar vers la Chine se sont situées à 120 millions de dollars. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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